L’e-mail marketing électronique est sans nul doute le meilleur outil pour réveiller les clients assoupis. Mais comment procéder? A coups de marteau ou en leur susurrant ‘Frère Jacques’ à l’oreille? Petit comparatif des deux lignes de conduite.
La majorité des applications internet joue la carte du modèle économique freemium, proposant de créer un compte gratuit afin de tester les services de base. Si vous en voulez plus, ils vous fournissent une liste tarifaire à consulter. Comme des millions d’internautes, nous sommes parfois un peu trop prompts à créer un compte gratuit sur une application web. Si celle-ci ne répond au final pas à nos attentes, nous oublions rapidement notre inscription. Et l’affaire tombe simplement aux oubliettes. Dommage, car vous avez pourtant obtenu une adresse e-mail de qualité.
Méthode A
Cette semaine, une application web a par hasard attiré à deux reprises notre attention sur un compte dormant. La première approche débutait de manière plutôt agressive, m’avertissant dans la ligne d’objet que mon compte serait supprimé d’ici 14 jours. Une interprétation plutôt réductrice du principe du ‘deadline’ dans la ligne d’objet, à notre humble avis. Ensuite, le corps de l’e-mail commençait par énumérer toutes les options payantes par ordre de prix décroissant avant de terminer en disant que l’utilisation gratuite était également possible, à condition d’être rapide. Le fait que leur application ne réponde pas à nos attentes ne faisait apparemment pas partie des possibilités.
Méthode B
Nous avions affaire ici à une approche tout à fait différente. Davantage dans la mouvance ‘vous nous avez manqué’ plutôt que ‘nous allons vous jeter dehors’. Le message faisait bien mention d’une option payante, précisant qu’elle donne accès à davantage de fonctions qui pourraient rendre l’application plus intéressante pour nous. Mais le message s’intéressait également aux raisons de l’inactivité de notre compte et proposait naturellement d’affiner notre profil. L’utilisateur dormant peut ainsi également révéler aux responsables de l’application les éventuels points à améliorer au niveau de leur produit. L’e-mail marketing prend ainsi la forme d’une communication à double sens. La conversion ne doit pas toujours être envisagée en termes de chiffre d’affaires. Pour terminer, les partisans de la méthode B nous ont conseillé de prendre le temps d’essayer leur application.
Quelle méthode remportera le plus de succès?