Les clients de messagerie électronique zélés peuvent parfois être un véritable cauchemar pour les e-marketeers. Les images bloquées sur la majorité d’entre eux, nous avons appris à vivre avec. Mais il semble aujourd’hui que même les « mailto » intégrés dans le message déclenchent les alarmes.
L’illustration ci-dessous montre la réaction d’outlook.com lorsque quelqu’un clique sur un « mailto » inséré dans un message html. Pour un lecteur lambda, sans connaissances techniques spécifiques, tout semble indiquer que vous avez lâché un virus sur son ordinateur. Pour Outlook.com, la « non-compréhension » du destinataire auquel vous envoyez un e-mail est suffisante pour supposer un risque élevé. Avec ce pop-up pour conséquence. Les chances pour que vous persévériez et envoyiez tout de même un message à ce contact fondent comme neige au soleil.
Laborieux
Un bon « mailto » n’est en outre pas facile à insérer. Car en général, interpeler le client de messagerie électronique avec une adresse e-mail ne suffit pas. Il vaut mieux que vous indiquiez aussi à quoi le lecteur réagit dans la ligne d’objet. Sinon on ne sait encore rien. Certains contacts partiront peut-être du principe que vous comprenez ce qu’ils veulent dire et ne mettront que quelques mots dans l’e-mail. Et les e-mails entrant sont difficiles à comptabiliser manuellement. Indigne de l’e-mail marketing du 21ème siècle. En utilisant un formulaire de contact, vous pouvez définir avec précision les informations que le contact doit vous fournir. Votre équipe sait ainsi directement de quoi il retourne.
Travail manuel
Recevoir une réaction par e-mail entrant est en définitive une impasse. Car la réaction atterrit dans une boîte de réception au sein de l’entreprise, où elle attend d’être lue par l’un des collaborateurs, qui entreprendra ensuite une action. Il ne reste plus qu’à espérer que les messages ne sont pas imprimés un par un et acheminés jusqu’au département vente. Nous imaginons déjà certains lecteurs sourire, mais ne sous-estimez pas cette réalité quotidienne.
Automatique
Vous privez en outre tous les répondeurs automatiques de leur fonction. Si quelqu’un réagit à un e-mail en s’inscrivant à un événement via un formulaire, une bonne plateforme de communication électronique peut alors envoyer instantanément une réaction automatique incluant un mot de remerciement et les infos pratiques. Et ce à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Avec un « mailto », votre contact doit attendre le retour de votre collaborateur devant sa boîte de réception. Est-ce que nous ne parlions pas du 21ème siècle encore récemment?